Ces parents qui pratiquent une prévention active contre la drogue
De plus en plus de parents choisissent de réaliser un dépistage régulier de leurs enfants, adoptant ainsi une véritable prévention active. Les adolescents peuvent être tentés d'expérimenter malgré les interdictions, et lorsqu'ils rencontrent des problèmes liés à la drogue, ils font souvent tout pour le cacher. Il est donc crucial de savoir reconnaître les signes de consommation et d'agir rapidement.
Comment protéger nos enfants de la drogue ?
Des milliers de parents se posent cette question et se sentent souvent démunis face à ce problème complexe. Pendant des années, le dialogue a été la seule méthode mise en avant. Il est essentiel de discuter ouvertement des dangers des drogues et d'apprendre à vos enfants comment réagir s'ils sont confrontés à des substances illicites. Établir un dialogue régulier et poser des questions directes, tout en restant ouvert d'esprit, peut aider à identifier si des stupéfiants circulent autour d'eux, que ce soit à l'école ou dans leur cercle d'amis.
Pourquoi la drogue est-elle un problème particulier ?
Comparons cela au problème du surpoids chez les jeunes. Vous pouvez interdire à vos enfants de grignoter entre les repas, mais vous ne leur interdisez pas de manger en général. Ils comprennent ce qu'est la nourriture et n'en sont pas intrigués. En revanche, l'usage de drogues est souvent totalement interdit dans les familles. Le dialogue permet de transmettre un message clair : la drogue est proscrite. Cependant, il ne suffit pas d'entendre ce message pour l'accepter.
L'adolescence est une période où l'envie d'expérimenter peut occulter les dangers associés aux drogues. Les adolescents cherchent souvent à explorer tout ce qui les attire, sans se soucier des limites imposées. Ils comprennent les règles, mais rien ne garantit qu'ils y adhéreront.
Le Dialogue suffit-il pour protéger vos enfants ?
Il est souvent dit que le dialogue est la meilleure prévention et que surveiller de trop près violerait leur vie privée. Certains pensent qu'il faut laisser les adolescents s'exprimer et faire leurs propres erreurs pour apprendre. Bien que cela soit vrai dans certains domaines, certaines erreurs peuvent avoir des conséquences graves, surtout lorsqu'elles entraînent une dépendance.
Beaucoup de parents refusent de voir le danger et font confiance à leurs enfants. Cependant, cette confiance a ses limites. Se contenter de discuter peut mener à l'aveuglement face à la réalité, en espérant que d'autres s'occuperont du problème.
Les adolescents qui commencent à consommer des drogues ne viendront probablement pas vous en parler. Êtes-vous prêts à accepter que vos enfants prennent ce genre de risques ? Entre permissivité, ingérence dans leur vie privée ou non-assistance à enfants en danger, quel est le pire mal ?
La prévention active
La prévention active est une méthode largement pratiquée dans les pays anglo-saxons et consiste à contrôler régulièrement que les règles sont respectées grâce à des tests rapides et anonymes réalisés à domicile. À quoi bon interdire quelque chose si personne ne vérifie son respect ? Imaginez ce qui se passerait sur les routes si la police n'y était plus présente.
Le dialogue reste essentiel ; vos enfants doivent comprendre pourquoi vous souhaitez instaurer un dépistage régulier. Il ne s'agit pas d'une question de confiance ou de surveillance intrusive, mais d'une mesure nécessaire contre un danger mortel.
À Quelle fréquence réaliser des tests ?
Pour que l'effet dissuasif soit réel, il faut réaliser ces tests suffisamment souvent. En général, un ou deux tests inopinés par mois suffisent pour dissuader la plupart des jeunes, qui comprendront rapidement que le risque d'être pris est trop grand. Cependant, il n'y a pas de règle fixe ; certains parents pourraient trouver que deux tests par an suffisent amplement.
Comment réaliser des tests Inopinés ?
Pour que ces tests aient un impact dissuasif, ils doivent être imprévisibles. Si vos enfants peuvent anticiper quand un test sera effectué, ils pourront planifier leur consommation en conséquence. Variez donc la fréquence des tests : ne gardez pas le même rythme (par exemple tous les quinze jours). Alternez entre plusieurs tests espacés ou laissez passer un certain temps avant d’en réaliser un nouveau.
Quel test choisir ?
Test Urinaire : Généralement effectué 24 heures après la prise supposée de drogue, car c'est le temps nécessaire aux substances pour apparaître dans les urines. Le processus est simple : quelques gouttes d'urine dans un gobelet et trempez une bandelette urinaire pour obtenir le résultat en 5 minutes.
Tests Urinaires Monodrogues : Ces tests ciblent une substance spécifique et sont utiles lorsque vous savez exactement ce que vous cherchez (cannabis, cocaïne, héroïne, etc.).
Tests Urinaires Multi-Drogues : Pour dépister plusieurs drogues simultanément, ces tests permettent une évaluation plus large.
Tests Salivaires : Idéaux pour détecter les drogues récemment consommées, ces tests sont moins invasifs et peuvent être réalisés rapidement après usage.
Conclusion
Si vous pensez que la prévention active peut faire une différence pour vos enfants, envisagez de réaliser entre 10 et 20 tests par an pour instaurer un effet dissuasif efficace. N'hésitez pas à alterner entre tests urinaires et salivaires pour rendre vos contrôles imprévisibles et renforcer votre approche préventive face aux dangers liés aux drogues.